Une Ingrid St-Pierre de 6 ans ça chante quoi? Si vous l’imaginez interprétant les plus grands succès de Martine St-Clair devant son miroir, vous avez tout faux. C’est plutôt accoutrée comme un garçon qu’elle s’approprie le « Bon gars » de Richard Desjardins, les blasphèmes en bonus. Ingrid et Alexe sont deux filles issues d’univers musicaux complètement différents mais qui ont tout de même réussi à s’entendre sur leur chanson coup de cœur. Serait-ce parce qu’elles ont partagé la scène avec son interprète? Ça ne doit pas nuire…
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Les capsules d’Autour du Jukebox seront également en diffusion sur les
ondes de Radio-Canada en juin et de Télé-Québec en juillet!
Alexe Gaudreault est une passionnée. Native de Dolbeau-Mistassini, la jeune femme de 23 ans se démarque par une joie de vivre contagieuse… mais aussi par un remarquable talent d’auteure et d’interprète ! Toute petite, elle apprend la flûte traversière et exécute des pièces classiques. Elle étudie les harmonies au secondaire et participe au Festival des harmonies de Sherbrooke. Après des études en Arts à Montréal et à Québec, Alexe Gaudreault est remarquée en 2013 à la populaire émission télévisée La Voix (TVA), où elle séduit le coach Marc Dupré et deux millions de téléspectateurs québécois avec son interprétation inspirée de Quand on a que l’amour de Jacques Brel. La chanson PLACEBO, coécrite par Alexe, la parolière Mariane Cossette-Bacon et le réalisateur John Nathaniel, est le premier extrait, lancé au mois d’avril précédent. Elle connaît un succès phénoménal. Le titre tourne sans relâche sur les ondes radiophoniques du Québec et, figurant au TOP 10 depuis 47 semaines à ce jour, PLACEBO atteint le sommet du palmarès BDS à l’automne 2015 et il n’y restera pas moins de sept semaines ! Une première en quinze ans pour une artiste indépendante.
En 2015, dans la perspective d'un nouvel album,
Ingrid s’éloigne volontairement de la scène pour élargir son répertoire,
collaborer avec d'autres artistes et s’imprégner de nouvelles histoires à
raconter. En novembre 2015, elle réapparait au creux de l’automne avec un
collier de dix nouvelles perles de chansons à la poésie peaufinée, colorées par
une pléiade de mélodies minutieusement brodées par cette douée de la prosodie.
Une Ingrid nouvellement trentenaire et désormais au pluriel (Bébé Polo dans le
paysage), lumineuse, assumée, libérée d’elle-même, la tête et le cœur à ciel
ouvert. Et ça donne Tokyo, ce troisième disque tout délicat sur lit de
trombone, de pianos et de harpe, réalisé en studio avec un proche complice,
Philippe Brault, grand chef d’orchestre, réalisateur et arrangeur inspiré
(Pierre Lapointe, Salomé Leclerc, Émile Proulx-Cloutier, etc.). Un album tout
en nuances, une orchestration grandiose et maîtrisée de cette voix qui danse et
de ces libres mélodies, auréolé du Félix "Album de l'année - Adulte
contemporain" au gala de l’ADISQ 2016.
Elle passera ensuite deux années sur la route à faire vivre ses chansons
sur la scène des salles de spectacles à guichet fermé partout à travers le
Québec. On peut prévoir un quatrième album dès l’automne 2018.
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