Pour célébrer les 30 ans des Francos, 30 personnalités québécoises nous partagent 10 de leurs chansons francophones favorites créant ainsi 30 listes de lecture originales. Elles mettent de l’avant des nouveautés ou nous font redécouvrir des classiques du paysage musical francophone. Parmi les nombreuses personnalités qui se sont associées au projet, nous avons le plaisir de collaborer avec des noms tels que Maripier Morin, Michel Tremblay, Koriass, Monique Leroux, Bernard Voyer et bien d’autres encore! Bonne écoute!
Pour découvrir la liste complète des 30 personnalités, cliquez ici.
Titre | Artiste | |
J'ai vu | Niagara | 03:52 |
Cash city | Luc De Larochellière | 04:36 |
On va s'aimer | Martine St-Clair | 03:16 |
Trop d'beaux gars | Sylvie Daviau | 03:37 |
Tandem | Vanessa Paradis | 03:26 |
Déjeuner en paix | Stephan Eicher | 03:29 |
Je veux tout | Ariane Moffatt | 03:03 |
Un été à montréal | Dubmatique | 03:44 |
Toutes les femmes savent danser | Loud | 02:41 |
Faufile | Charlotte Cardin | 02:32 |
J’ai vu. Peu de chansons françaises ont autant de power que celles du groupes Niagara. J’aime beaucoup Soleil d’hiver et certaines chansons plus tranquilles, mais côté Rock, Muriel Moreno et Daniel Chenevez ont compris beaucoup de choses. J’ai de la difficulté à faire un choix et je tenais à ouvrir la liste avec une de leur chanson. J’ai Vu, c’est un classique de mon enfance que je réécoute tout le temps pour me défouler.
Cash City. Luc De Larochellière, dans la famille, c’est le top. Ma mère à un kick dessus, mon frère le trouve génial. On l’adore. Mais quand on prend le temps d’écouter les paroles de Cash City, on réalise que c’était un petit génie à l’époque. Un devin même. Comment a-t-il pu mettre le doigt sur les failles de l’humanité qui allaient devenir lois quelques 20 ans plus tard ? Une grande chanson qui parle d’un mal profond ! La superficialité ! « Tout l'monde veut qu'tout l'monde l'aime mais personne personne personne n'aime tout l'monde. »
On va s’aimer. J’aurais tellement aimé avoir les cheveux de Martine St-Clair quand j’étais jeune ! En 1990, c’était Laver Laver qui jouait en boucle dans ma chambre, mais plus tard, j’ai découvert cette chanson de 1986, une reprise de Gilbert Montagne r: On va s’aimer. Cette chanson, c’est de la dynamite musicale pour exploser les pistes de danse des discothèques de l’époque, et celles d’aujourd’hui. Essayez de ne pas danser pour voir.
Trop d’beaux gars. J’étais trop jeune pour avoir connue les succès de Marc Drouin et Les Échalottes, ou de la comédie musicale Pied de Poule. Il y a quelques années, je suis sur ses albums et ça a été le coup de foudre avec son style d’écriture. C’est intelligent, très drôle et toujours rythmé ! Sur son album Vis Ta Vinaigrette, Sylvie Daviau interprète cette gemme de la musique québécoise.
Tandem. Encore une autre de 1990 ! Tandem, de Vanessa Paradis. Comment ne pas être une fan de Vanessa Paradis, je pose la question ! Après le succès planétaire de son premier album M et J, il fallait frapper fort. Elle se tourne vers le compositeur Franck Langolff et le parolier Serge Gainsbourg, et ensemble, ils nous ont offert ce bijou. Cette chanson dégage tellement de féminité, et je dirais même, de félinité. Vanessa n’avait que 18 ans à l’époque, mais Serge Gainsbourg était passé maître dans l’art de faire éclore le talent de ses protégées.
Déjeuner en paix. J’aime beaucoup la chanson française des années 80-90. Le suisse Stéphan Eicher est vite devenu mon préféré. Avec sa tête de mousquetaire, ses phrases parfaites et sa grande sensibilité, il avait tout pour me plaire. Ses chansons me parlent… celles en français car il chante aussi en allemand. Déjeuner en paix est une chanson très d’actualité à l’ère Trump. Chaque jour amène un lot grandissant de nouvelles décourageantes. Elle raconte l’histoire d’un homme hanté par ce qu’il a lu dans le journal du matin, et de sa copine « que plus rien ne surprend sur la nature humaine » qui, elle, désire déjeuner en paix. P.S. : Les paroles sont de l’écrivain français Philippe Djian. Ça aide. T’sais.
Je veux tout. Difficile d’arrêter un choix sur une des nombreuses perles qu’Ariane Moffatt nous a offertes dans sa prolifique carrière. Pour moi, Je veux tout occupe une place spéciale. D’abord, dans ce cri « je veux tout, tout de suite et ici », je reconnais l’importance pour la femme que je suis, d’assumer son désir et ses envies. Que la vie est trop courte pour se limiter à de vaines conventions. C’est donc une chanson sur l’urgence de vivre, et sur l’acceptation de chaque chose et de son contraire. Tout ça, chanté doucement sur la mélodie bienveillante d’Ariane… Quoi demander de plus?
Un été à Montréal. Le premier album que je me suis achetée dans ma vie, avec les sous que je gagnais à faire des tâches ménagères, ça a été celui de Dubmatique. Encore aujourd’hui, j’écoute beaucoup de hip-hop, mais ce sont eux qui sont à l’origine de cet engouement. Je devais en mettre au moins une dans ma liste ! Et puis comme on fête les 30 ans des Francos à Montréal, et que les Francos, ça coïncide avec le début de l’été… Voyez où j’veux en venir ? « Suis le Funk bébé pour un été à Montréal ! »
Toutes les femmes savent danser. Loud, c’est une sorte de magicien. Quand j’écoute sa musique, je n’ai plus d’âge, ni de statut social, ni de condition. Je suis transportée dans son monde et je sens qu’il me respecte, qu’il me connaît et qu’il veut que je me sente bien. Loud est encore jeune et fait foi d’un talent extrêmement mature et profond.
Faufile. Charlotte, c’est ma main girl. Je l’aime dans tout ce qu’elle est. Sa musique, c’est la trame sonore d’une portion importante de ma vie. Sa voix me hante dans des moments de recueillements nécessaires. Ses mélodies se faufilent entre les lignes de ma vie. Enough said.
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