Anatole
C’est une idée d’abord plastique, ensuite sordide qui matérialise Anatole dans les fantasmes de son hôte, Alexandre Martel. L’esprit d’Anatole prend rapidement possession des salles de spectacles, faisant vibrer son irrésistible synth pop qui annonçait déjà l’arrivée de la “Nouvelle LA” dans un premier album intitulé L.A./Tu es des nôtres. L’espoir, cependant, finit par se dissiper chez les fidèles et le prophète Anatole en vient à faire ses aveux : il n’y avait pas de signification à cette expérience enlevante, cette prophétie. Tout cela n’était que mensonges, prétexte au spectacle.
Maintenant libéré des chaînes du message, Anatole revient nous hanter avec toute la splendeur dont il est capable. Dans une mise en scène de plus en plus immersive, le personnage s’affirme dans toute sa vanité, ratissant toujours plus large pour faire impression sur ses spectateurs.
Tissu de symboles, sa musique s’est enrichie de sonorités pigées autant dans le blue-eyed soul et l'art-rock que dans les expérimentations sonores des seventies pour accompagner cette expérience quasi-mystique. Ensemble, ils lèguent le « Testament » de la Nouvelle L.A., dans une apothéose à la fois sombre et sublime.
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1 | Mais ce soir, | Anatole | 02:29 | Acheter sur iTunes |