Chinatown
Chinatown prend sa forme officielle en 2007 lorsque Pierre-Alain Faucon (voix-clavier) compose des pièces avec son ami Félix Dyotte (voix-guitare). Le duo décide de constituer un groupe et s'entoure de Julien Fargo (guitare-voix), Toby Cayouette (basse) et Gabriel Rousseau (batterie). Les 5 musiciens d’expérience s'installent dans un vieux bâtiment industriel pour répéter et développer leur propre style musical.
Le quintette montréalais, qui tire son nom du film noir de Roman Polanski, a connu le début de son ascension en voyant sa composition « Retour à Véga » (une musique utilisée pour le film Wicker Park, mettant en vedette Josh Hartnett et Diane Kruger) se hisser aux palmarès des radios universitaires avec l'interprétation qu'en livre le groupe The Stills. L’extrait, bien que francophone, est lancé par Atlantic Records et connaît un succès considérable aux États-Unis ainsi qu’un nombre impressionnant de téléchargements sur le web.
Au courant de l’année 2007, les jeunes musiciens se voient offrir une tournée en Asie. 8,000 spectateurs en 12 spectacles en Chine et à Taiwan. Cette tournée marque un tournant décisif dans la vie du groupe qui reviendra grandi et plus soudé que jamais. Charmant symbole pour un groupe nommé Chinatown !
En 2008, les choses bougent davantage. Le magazine de mode anglophone Strut qualifie Chinatown de « Next Big Thing » alors que le Nightlife Magazine le classe dans les « groupes de l’année à surveiller ». De plus, Chinatown se distingue pour leur performance au festival M pour Montréal, au festival de La Rouge de Nominingue, en première partie de Jean Leloup au Colisée de Québec et pour l’apparition de leur musique sur les compilations J’aime CISM, Nightlife Magazine et Québec Émergent. Au cours de l’été de la même année, Chinatown distribue en spectacle un mini album de quatre pièces intitulé « L'amour, le rêve et le whisky ». Incluant des chansons comme « Tour assassine » et « Pénélope » chacune des chansons de ce mini-album ont tour à tour fait leur apparition en radio communautaire et universitaire. « L'amour, le rêve et le whisky » était un amuse-gueule savoureux qui introduisait parfaitement l’arrivée de « Cité d’or », le premier album de Chinatown qui fut lancé en mai 2009.
Réalisé par Gus Van Go (The Stills, Vulgaires Machins, Xavier Caféine) et son fidèle collaborateur Werner F, « Cité d’or » est un amalgame d’harmonies valsant entre la pop française des années 60 et le rock indépendant actuel. Sur cet album, Chinatown offre une musique fantaisiste à la fois imagée et accessible qui navigue entre des mélodies accrocheuses telles « Apprendre à danser » qui fut le premier extrait, «Pénélope», « La vrille », « Bateau de querelle », etc. « Cité d’or » vaut au groupe deux nominations au Gala de l’ADISQ 2010 dans les catégories album Pop-Rock et Découverte de l’année, le prix Révélation Radio-Canada 2009-2010 de même que le prix chanson révélation de la SOCAN 2010.
En mai 2012, Chinatown ressurgit avec « Comment j’ai explosé », un second album ambitieux, fourni, plus représentatif de la teneur d’un groupe aux capacités musicales et lyriques fortes. Avec des chansons comme « Culpabilité » qui est le premier extrait radiophonique, «Cassez-moi la tête», « Retour à Véga » que le groupe s’est réapproprié, « Tôt ou tard », « Vivre les pieds nus », « Le serment venimeux» ou « Dors », ce deuxième album de Chinatown saura vous séduire.
Issues pour la plupart d’un blitz d’écriture survenu au terme des tournées pour « Cité d’or », qui ont notamment mené le groupe en France et en Suisse, les chansons ont été couchées sur ruban en mai et juin 2011 au studio montréalais Breakglass. Bien qu’adroitement épaulé par l’ingénieur de son Jace Lasek, leader de la formation The Besnard Lakes connu pour son travail de réalisation avec Wolf Parade, Suuns, The Stars et Land of Talk, le groupe s’est chargé lui-même de la réalisation de l’album, pour ensuite en confier le mix à John Goodmanson, un Américain ayant prêté sa touche à des albums classiques de Death Cab for Cutie, Blonde Redhead, Girls, Nada Surf et The Posies. À chaque étape, l’équipe a cherché à insuffler au matériel un sens notable de l’espace et de la texture, n’hésitant pas à se laisser aller à ses pulsions expérimentales lorsque nécessaire.
« Comment j’ai explosé » comprend aussi les dernières contributions du batteur Gabriel Rousseau (remplacé par Maxime Hébert), qui a quitté les rangs du groupe au terme de l’enregistrement pour se consacrer à ses projets solo. Toutes ces collaborations ont permis à Chinatown de signer le travail dont il est le plus fier à ce jour, un album de substance et de plaisir qui témoigne d’une sensibilité pop aguerrie, d’un rare souci d’éloquence rock comme d’un grand appétit créatif.
# | Artistic Performances | ||
1 | Apprendre à danser | 03:18 | Buy on iTunes |
2 | Secousses | 02:55 | Buy on iTunes |
3 | Du jazz avec l'apocalypse | 03:56 | Buy on iTunes |
4 | Pénélope | 03:06 | Buy on iTunes |
5 | Flashs de paranoïa | 04:53 | Buy on iTunes |
6 | Tu es un hit | 03:15 | Buy on iTunes |
7 | Salut vieux monde sale | 04:27 | Buy on iTunes |
8 | Bateau de querelle | 04:07 | Buy on iTunes |
9 | Perdre son temps | 03:03 | Buy on iTunes |
10 | Carrousel | 05:09 | Buy on iTunes |
11 | La vrille | 03:53 | Buy on iTunes |
12 | L'automne | 02:16 | Buy on iTunes |