Originaire de Montréal, la soprano Anne-Marie Faniel s’est sentie appelée par la musique dès l’âge de 3 ans. Le violon étant son instrument de prédilection, c’est avec celui-ci que débuta son histoire d’amour avec la musique. Ce n’est qu’à l’âge de 12 ans qu’elle parvint enfin à obtenir l’objet de ses rêves et que commença sa formation. Étant admise dans une école à vocation musicale, elle étudie alors le violon alto, avant d’être admise au Conservatoire de Montréal sous la tutelle de M. Robert Verebes.

Après quelques années d’études avec celui-ci, une petite voix sourde au fond de son âme la pousse vers un autre défi… celui de laisser chanter le violon qui reposait en elle. Elle refera audition au même Conservatoire mais, ayant accepté sa Voie, elle fut cette fois-ci admise au premier rang en chant classique sous la tutelle de M. André Turp. Travaillant et étudiant tout à la fois, Anne-Marie se donne toute entière à son chant. Pendant plusieurs années, elle fut l’élève de ce maître tant aimé qu’était M. André Turp. Ce n’est qu’à la mort de celui-ci qu’elle acceptera de parfaire sa voix avec d’autres techniques vocales qui lui feront expérimenter les diverses couleurs de l’instrument vocal.

Anne-Marie a incarné plusieurs rôles dans diverses petites productions d’opéra et opérette, elle possède une facilité déconcertante au théâtre et une hypersensibilité hors du commun… Le jeu scénique détient pour elle une place prépondérante car c’est d’abord les émotions et non la performance que vise l’artiste lyrique.